C'est la seconde fois que cela arrive en quelques jours à peine. En effet, un journaliste de Cité24, F.C., a été perquisitionné aujourd'hui, ce lundi 22 mars entre 9h et 9h30. Tout a commencé parce qu'il filmait la police dans la commune de Saint-Josse-Ten-Noode à Bruxelles. C'était le 14 mars. Il s'agissait d'un banal contrôle qu'il couvrait. La police l'avait arrêté et avait "vérifié qu'il ne portait pas d'arme" (on ne sait pas pourquoi). Il avait été perquisitionné. Cela n'a apparemment pas suffi, car il vient de subir une deuxième intrusion policière. Sa voisine a témoigné.
Le journaliste de Cité24 qui avait été perquisitionné juste après son arrestation du 14 mars l'a été à nouveau aujourd'hui, 22 mars. Il l'a annoncé publiquement sur Facebook : "La police débarque à nouveau chez moi pour une deuxième perquisition. J'étais pas présent."
Le motif de cette seconde perquisition ne lui a pas été communiqué. Il l'a appris par la suite, deux heures plus tard, via un contact.
Ci-dessous deux vidéos, aux moments de l'interpellation puis de l'arrestation par la police, ce dimanche 14 mars dernier, en soirée.
"Rentrez chez vous !"
La première fois que les policiers étaient venus lors de la privation de liberté de notre journaliste, sa voisine que nous nommerons Lila (nom fictif) a tout vu. Méfiante, elle leur a posé des questions. Les policiers étaient en civil. Ils étaient environ cinq (mais elle ne s'en souvient plus précisément, dit-elle). Avec vigueur dans leur propos, ils lui ont intimé l'ordre de "rentrer chez elle" (ce qui est interdit par la loi, car elle n'était pas privée de liberté). Ils sont restés 15 minutes. à peu près, toujours selon ses dires.
Voici, en rappel, ci-dessous la vidéo de la première perquisition, filmée en live par Cité24.
Ce lundi 22 mars, les policiers qui ont perquisitionné étaient en uniforme. La même voisine les a à nouveau croisés, une fois encore. Elle leur a demandé s'ils disposaient d'un mandat. Elle explique : "J'ai demandé s'ils avaient le droit d'y être, d'ouvrir la porte vu que mon voisin n'est pas là".
Ils ont répondu qu'ils n'en avaient pas, ici, sur place. Ils ont déclaré, néanmoins, qu'ils étaient "sous mandat". Une juge d'instruction les y avaient autorisés. Elle n'a pas insisté. On ignore ce qu'ils ont fait, dans cet appartement. Une chose est sûre, c'est un nouveau coup dur pour notre journaliste, dont tout le matériel informatique a été saisi pour une durée indéterminée mais qui peut s'avérer longue. Un avocat s'est saisi du dossier.
Un acharnement contre ce journaliste! Acharnement injustifié !!! La vraie raison est que le fait qu’ il montre les choses comme elles se passent ; sans porter de jugement pourtant ; dérange.
Les médias citoyens dérangent car ils ne relaient pas le mensonge d état au contraire des médias mainstream. Les médias citoyens montrent les abus policiers mais une fois encore sans juger! Malheureusement pour ces vrais médias … la vérité n a pas de place dans une dictature et dérange dans la propagande mensongère de l etat
Sauf si les lois auraient fondamentalement changer, en Belgique la mise à exécution d’une ordonnance de perquisition est précisément prescrite:
– elle doit être datée, signée par un JI, doit indiquer clairement l’objet de ses recherches.
– elle ne peut servir à la recherche d’infractions
– elle doit être exécutée par un OPJAPR ou par le JI (dans ce cas pas de mandat, c’est le JI le mandat) porteur de
l’ordonnance
a ) entre 05. 00 Hr et 21.00 Hr en présence de l’occupant ou de la personne qui a la jouissance des lieux.
b) elle peut se poursuivre après 21.00 Hr si elle a débuté avant.
c) personnellement je faisais signer pour « pris connaissance sur l’ordonnance dont j’étais porteur)
En cours de perquisition, noter avec précision la nature des objets saisis ainsi que l’endroit, interroger sommairement la personne présente qui signait au carnet ou sur la feuille inventaire. Remettre en place tout ce qui a été manipulé et en fin de mission mentionné si des objets auraient été déplacés, détériorés volontairement ou non et si aucune brutalité n’a été exercée.
En aucun cas aucune perquisition ne peut être effectuée si l’OPJAPR ne serait Pas porteur de l’ordonnance de perquisition. Bien sûr il y a les cas de Flagrant Délit ou encore d’appels venant de l’intérieur ou encore quelques autres cas prévus par la loi.
Par contre si une perquisition devait se faire hors la présence de l’occupant deux témoins devaient êtres requis et assister à la perqui
A mon époque, SEUL un huissier de Justice pouvait entrer sans mandat dans un domicile et effectivement le huissier était accompagné de policiers lesquels ne pouvaient intervenir dans le dossier du huissier sous peine de nullité. Les policiers étaient présents exclusivement pour la protection du requérant, le huissier.