Une enseignante française a pris la parole publiquement sur un des gestes barrière décrits comme fondamentaux dans la lutte contre la propagation du covid. Il s'agit bien évidemment du port du masque. Cette professeure, vaccinée par ailleurs, a expliqué qu'elle refusait de le porter, tout simplement, lorsqu'elle donnait cours à ses classes.
Il y a plusieurs gestes barrière que le gouvernement recommande ou impose selon la situation sanitaire du moment, en France. On peut citer la vaccination qui est placée en maître pour lutter contre la pandémie du covid. Il y en a d'autres tout aussi connus : la distanciation sociale ou le port du masque. C'est précisément ce dernier qui pose problème à une enseignante.
En effet, cette professeure a déclaré qu'elle ne comptait plus porter son masque, lorsqu'elle donnait ses cours à ses classes. Elle a été invitée sur la chaine d'information en continu BFM TV pour en parler et développer son point de vue.
"Notre visage, c'est notre outil de travail"
Il n'a pas été question, pour cette enseignante, de contester la vaccination. Elle s'est davantage focalisée sur le port du masque, et plus précisément en classe. Pour cette dernière, il lui nuit pour bien donner cours.
"Je veux pouvoir enseigner Les Misérables avec des émotions", a-t-elle alors déclaré sur le plateau de BFM TV.
"Nous travaillons à faire une pétition"
L'enseignante a également déclaré, suite à une question du journaliste présentateur, que les visages masqués des élèves "lui posait aussi problème". "Mais ça, c'est mon point de vue en tant que citoyenne. Ici, je parle en tant qu'enseignante", a-t-elle déclaré.
Par ailleurs, elle a fait savoir qu'elle agissait pour alerter sur le port du masque des enseignants. "Avec mes collègues, nous travaillons à une pétition."
Elle a ajouté que cette pétition serait notamment envoyée à l'Assemblée Nationale, après avoir été mise en ligne sur Change.org.
"Si l'épidémie dure encore 5 ans, on enseigne masqués 5 ans ?"
Le journaliste lui a rappelé que les contaminations étaient en hausse ces temps-ci. Elle a précisé que sa démarche avait commencé en octobre, où les contaminations étaient plutôt à la baisse.
Toutefois, elle a précisé que son combat était néanmoins encore actuel, même au vu de la hausse des contaminations. Elle a en effet déclaré en guise de réponse : "Si l'épidémie dure encore 5 ans, on enseigne masqués 5 ans ?".