Ce jeudi 25 novembre dernier, un épisode télévisé de l'émission "Envoyé spécial" était diffusé sur les écrans de France. Il y était question entre autres des agressions sexuelles et notamment celles qu'aurait pu commettre Nicolas Hulot. En effet, l'ancien ministre du gouvernement d'Emmanuel Macron se voit ciblé par des soupçons à cet égard. Le parquet de Paris a ouvert une enquête à ce sujet, pour déterminer ce qu'il en est vraiment.

Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête sur un sujet qui est de moins en moins toléré, grâce aux combats féministes, en France. Et c'est une bonne chose. Les associations féministes dénoncent sans relâche, avec d'autant plus de vigueur depuis le mouvement #MeToo, toutes les agressions sexuelles ou viols dont elles ont connaissance. Nicolas Hulot, après d'autres, est sur la sellette, à présent.

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D'autres personnalités sont ciblées par ces dernières. On peut citer le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin ou encore le polémiste d'extrême-droite Éric Zemmour.

"Il n'y a pas de prescription journalistique"

Pour la journaliste française Élise Lucet, connue pour ses enquêtes pour Cash Investigation, et ici pour Envoyé spécial, c'est très clair. "Il ne peut y avoir de prescription journalistique", a-t-elle expliqué sur le plateau de BFM TV ce vendredi 26 novembre dernier. Et ce, même si la prescription judiciaire a effectivement déjà été actée.

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De son côté, le parquet de Paris a lui aussi pris les devants, suite à la diffusion de cette émission d'Envoyé spécial.

"À la suite de la diffusion le 25 novembre 2021 de l’émission Envoyé spécial mettant en cause M. Nicolas Hulot pour des faits susceptibles d’avoir été commis à Paris à l’égard d’une victime mineure, le parquet de Paris a ouvert ce jour une enquête préliminaire des chefs de viol et agression sexuelle." C'est ce qu'a expliqué le parquet de Paris dans un communiqué de presse.
"Les investigations ont été confiées à la brigade de protection des mineurs (BPM) de la direction régionale de la police judiciaire (DRPJ). Elles s’attacheront à déterminer si les faits dénoncés peuvent caractériser une infraction pénale et si, au vu de leur ancienneté, la prescription de l’action publique est acquise."