La deuxième édition de la chaîne humaine "pour les libertés" aura lieu, ce dimanche 24 octobre à 14 heures au kiosque du bois de la Cambre. Elle a pour objectif de "défendre les libertés".

Une chaine humaine sera déployée ce dimanche 24 octobre dans l'après-midi, à 14 heures exactement. Elle partira du kiosque situé au bois de la Cambre à Bruxelles. Elle a été organisée par un mouvement citoyen, dont l'association Étincelles sert de relai.

Sans le dire ouvertement dans son communiqué, les organisateurs semblent évoquer les mesures sanitaires qui sont en cours en cette fin du mois d'octobre, à commencer par le pass sanitaire (ou Covid Safe Ticket). Il est imposé depuis le 15 octobre dans la capitale belge et le sera dès le 1er novembre en Wallonie, malgré une plainte en justice déposée contre celui-ci.

La fois précédente, il y avait eu un quiproquo sur le lieu de rendez-vous de la conférence post-action. Ainsi, les organisateurs ont déclaré : "Nous resterons désormais autour du kiosque". Ils ont ajouté : "(...) une fois l’action terminée, à nous rassembler autour d’une soupe, d’un verre ou autre, à créer du lien entre nous".

L'objectif étant la participation, ils ont appelé à ce que chacun ramène quelque chose de son côté.

Un lieu symbolique de la contestation

C'est la deuxième édition de cette chaine humaine. Elle avait, selon les organisateurs, amené 126 personnes la première fois. Ils avaient salué la motivation des participants. "Quelle belle énergie ! Merci à vous d’avoir répondu à notre appel de propager une énergie d’amour et de douceur". Ils ont rappelé leur but premier : "sans pour autant oublier que nous sommes présents pour défendre nos libertés".

Selon les organisateurs, les marcheurs avaient défilé "dans la joie".

Quelques mois plus tôt au bois de la Cambre...

Il faut rappeler que le bois de la Cambre a été très vite un lieu de contestation des mesures covid. Il y a plusieurs mois maintenant, des manifestations ont eu lieu pour protester contre l'interdiction des rassemblements. C'est ce qui avait été appelé "la Boum". Cité24 avait documenté ces incidents en photos et vidéos. Philippe Close, bourgmestre de Bruxelles, avait, lui, répondu par la force en envoyant la police. La police à cheval avait même piétiné des manifestants (voir vidéos).