Ce vendredi 5 novembre, une grosse manifestation aura lieu. Des milliers de jeunes seront de la partie. Leur but est d'alerter les dirigeants politiques et les pousser à agir de façon plus ambitieuse pour la protection du climat. Greta Thunberg sera là également. "No more blabla", a-t-elle dit.

Les "Friday for Future" est un mouvement créé par l'activiste environnementale suédoise Greta Thunberg. En ce vendredi 5 novembre donc, il s'agira d'une des plus grandes "éditions" de ce rendez-vous de manifestants. En effet, il aura lieu à Glasgow, ville où se tient la conférence internationale pour le climat COP26.

Des milliers de jeunes ont rejoint cette ville d'Écosse pour participer à la protestation. "Si vous ne voulez pas écouter, partez !". C'est leur mot d'ordre.

Chaque dixième de degré supplémentaire entraîne son lot de conséquences.

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D'après les dernières estimations de l'ONU, le monde se dirige vers un réchauffement "catastrophique". Il pourrait être de +2,7°C.

Il est à noter que récemment de nouveaux engagements renforcés ont été annoncés par l'Inde, le Brésil et l'Argentine. Cela pourrait faire évoluer ces prévisions positivement. Néanmoins, les analyses ne sont pas encore disponibles tenant compte des engagements de ces trois pays. Il faut savoir qu'il n'y a que 40 pays présents à la COP26, ce qui est somme toute assez peu.

Des jeunes venus de partout dans le monde

Beaucoup de jeunes sont présents à Glasgow depuis le début de la COP26, commencée le 1er novembre. Depuis, cinq jours, ils ont travaillé à lancer des alertes aux décideurs politiques de tous les pays du monde présents à cette réunion. Toutefois, un des points culminants sera bien sûr la manifestation de ce jour, vendredi 5 novembre. Ils comptent bien crier encore plus fort pour être entendus.

Parmi les jeunes présents, certains ont fait des milliers de kilomètres pour porter leur voix à la COP26.

"Il faut être plus sévère avec les multinationales polluantes"

"Depuis dix ans, les tempêtes dans le Pacifique sont plus violentes, les sécheresses sont plus longues et les inondations plus fortes. Les pêcheurs ne peuvent plus nourrir leur famille. C'est pour ça que je marche", a souligné dans un communiqué Brianna Fruean, venue des Samoa avec les Pacific Climate Warriors. "Nous refusons d'être seulement des victimes de cette crise. Nous ne nous noyons pas, nous nous battons, et samedi, le monde nous entendra".

Un représentant des jeunes agriculteurs du Togo est venu aussi. Il a déclaré : "Les inondations dans la région togolaise sont fréquentes, ce n'est plus possible. Il faut agir".

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Une activiste venue d'Amérique latine a rappelé qu'il fallait être plus sévère avec les entreprises multinationales polluantes.

Greta Thunberg sera également de la partie. Pour elle, c'est "No more blabla". Elle entend par là qu'il faut agir maintenant et qu'il faut cesser de discuter dans le vide. Toutefois, il semble que les médias se focalisent beaucoup sur elle, car elle est connue, plus que sur d'autres jeunes.