En Belgique (comme ailleurs), une certaine partie de la population gronde. Elle se dit excédée par les mesures covid imposées par le gouvernement. Nombreux sont ceux qui disent ne plus s'en sortir, étouffer. Il y a bien sûr, parmi eux, les travailleurs de l'horeca, des métiers de contact, du tourisme ou encore de la culture. Entre 50 et 70 personnes se sont rassemblées ce dimanche 7 février à 11H à Bruxelles pour passer le message, encore une fois.

Le rassemblement avait été fixé à 11H ce dimanche 7 février. C'était au Mont des Arts, à côté de la gare centrale, à Bruxelles. Ils étaient entre 50 et 70 personnes à avoir bravé le froid pour manifester leur mécontentement.

En effet, les participants se sont plaints de ne plus pouvoir vivre dans des conditions telles que celles appliquées aujourd'hui. Beaucoup n'y voient pas de sens. Certains ont déclaré être financièrement dans des positions critiques. En outre, le mal-être social, "venant des restrictions de libertés" comme ils l'ont expliqué, n'est plus tenable.

"Les gens meurent dans notre pays"

Cité24 était sur place pour couvrir l'événement et a donné une parole médiatique aux personnes sur place. Le message était clair : une demande de pouvoir retrouver une vie où la sociabilité serait rétablie.

Plusieurs messages ont été passés face caméra. Un des manifestants a déclaré, par exemple : "Les gens meurent dans notre pays [en Belgique, du fait des politiques menées - ndlr]. On laisse mourir les gens dans les maisons de repos. Les jeunes se suicident. Les commerçants n'en peuvent plus. Tout." Pour lui, c'est le gouvernement qui en est responsable, à l'instar des autres protestataires.

Un autre manifestant qui tenait la banderole, a clamé haut et fort, un avis qui lui est personnel : "Pourquoi ferme-t-on les cafés, les restaurants ? Ce n'est pas pour des raisons de pandémie mais c'est parce que là, les gens se parlent".

Décrochages scolaires en nombre

Une enseignante a déclaré, avec son propre micro : "Je suis fatiguée, mes élèves sont fatigués. (...) Nous n'avons plus l'énergie de ne rien faire. Il y a des décrochages scolaires incroyables". Elle a ajouté plus généralement : "On veut aller au resto, on veut aller au sport, on veut aller au cinéma !".

La manifestation était tolérée pour une heure et a duré un peu plus que cela. Aucune violence policière n'a été constatée lors de ce rassemblement, contrairement à la manifestation du 31 janvier où il y avait eu des arrestations massives. Mais aussi des violences policières, notamment contre un journaliste de Cité24.

Pour les semaines qui viennent, il est possible que ces rassemblements ne soient plus fixés le dimanche à Bruxelles, d'après certains manifestants. "En semaine, les gens se déplacent davantage aux rassemblements", a expliqué un des manifestants présents. Cela n'a toutefois pas été confirmé.