Trois firmes pharmaceutiques ne seront pas considérées comme responsables aux yeux de la loi en cas de problème avec leurs vaccins. En effet, en droit belge, cela leur est permis (et cela est valable partout dans l'Union européenne, par ailleurs). Ces trois entreprises sont Sanofi-GSK, CureVac et AstraZeneca. Cette dernière firme est d'ailleurs critiquée pour la potentielle dangerosité de ses vaccins, pouvant créer des thromboses, comme l'ont formellement affirmé des chercheurs norvégiens.

Des juristes belges ont pu accéder aux contrats signé entre l'Etat, par l'entremise du gouvernement d'Alexander De Croo, et les firmes pharmaceutiques fournissant des vaccins. Ces juristes ont décelé quelques éléments assez étranges et ont tenu à leur faire savoir publiquement, à la population belge, mais aussi au-delà. En effet, selon cette équipe, ces clauses de contrats s'appliqueraient à l'Union européenne dans son ensemble, et dans chacun de ses Etats membres.

Les clauses dont il est question sont pour ainsi dire surprenantes. En cas de problèmes avec l'un de ces vaccins ou en cas de non efficacité, ces firmes pharmaceutiques ne seraient être considérées comme responsables. La responsabilité reviendrait à l'Etat belge (ou par extension à un autre Etat membre de l'Union Européenne).

AstraZeneca, Sanofi-GSK et CureVac

Les trois firmes pharmaceutiques dont il est question sont Sanofi-GSK, CureVac et AstraZeneca. Cette dernière firme est célèbre pour être contestée. Des chercheurs norvégiens ont déclaré formellement que le vaccin AstraZeneca "cause des thromboses". L'EMA (Agence européenne des médicaments) n'a pas estimé qu'il y avait dangerosité avec ce vaccin. De ce fait, la France et la Belgique ont continué à l'octroyer. C'est cette même EMA qui déconseille aux Etats de l'UE de prendre le vaccin russe Sputnik.

Certains l'ont tout de même pris (surtout dans l'est de l'Europe). Sputnik, contrairement à AstraZeneca, ne semble pas avoir été contesté par quelques chercheurs. Certains se sont posés la question de la neutralité de l'EMA sur les réseaux sociaux.

Les vaccins CureVac, Sanofi-GSK et AstraZeneca ne sont pas obligés de garantir l'efficacité des vaccins. Pire encore, les firmes ne sont pas considérées responsables si des dommages arrivent, en conséquence des vaccins.

"Imaginez qu'un vendeur vous vende une voiture et dise "Je ne vous garantis pas qu'elle roule. Et si malheureusement les freins ne fonctionnent pas et que vous rentrez dans le décor, c'est vous qui allez payer. C'est exactement ce qui se passe ici." C'est qu'a déclaré un avocat.