En France, une question est désormais à l'ordre du jour. "Faut-il rendre la 3ème dose de vaccin obligatoire pour qu'on puisse garder son pass sanitaire ?" C'est la question que se pose le gouvernement français de Jean Castex. Toutefois, la question n'est pas encore tranchée.
Le gouvernement du Premier ministre français Jean Castex a déclaré que l'épidémie était de nouveau à la hausse. Jean Castex l'a fait savoir aujourd'hui même, ce vendredi 5 novembre, lors d'un déplacement dans un hôpital de l'hexagone.
"Il faut défendre le pass sanitaire"
Au sein du parti de la majorité (LREM), certains vont encore plus loin que le Premier ministre Jean Castex. Un des cadres du parti d'Emmanuel Macron a dit : "Il faut défendre le pass sanitaire".
"C'est le truc qui nous a permis de ne pas reconfiner. Je suis assez "push" là dessus car la campagne de rappel, ça va être le truc central des prochaines semaines". C'est ce qu'a déclaré ce même cadre du parti, par ailleurs.
Un autre membre important de LREM a dit, pour sa part : "Il faut cesser de parler de troisième dose et parler de rappel". "S'il y a des baisses d'immunité, il faut le dire, pour installer la décision politique", ajoute-t-il.
Néanmoins, cette troisième dose fait débat au sein du parti LREM. "Si on met le doigt là dedans, on acte le fait qu'on aura besoin du pass sanitaire ad vitam aeternam. Car qui nous dit qu'il ne faudra pas un jour une 4e, 5e ou 6e dose ?". C'est ce qu'a déclaré un cadre du parti également.
Pour sa part, la Haute Autorité de santé n'a pas tranché la question.
"Désactiver le pass sanitaire pour ceux qui ne feraient pas de 3e dose"
Le rapporteur du budget de la Sécurité sociale Thomas Mesnier, a proposé qu'on aille jusqu'à "désactiver le pass sanitaire pour tous ceux qui ne feraient pas leur piqûre de rappel".
De son côté, par ailleurs, un médecin se dit aussi pour la troisième dose. Il s'agit du docteur Benjamin Davido. Il a dit sur BFM TV : "Il va falloir amorcer un calendrier très clair dès janvier pour l'ensemble de la population".