Le pass sanitaire, appeler « Covid Safe Ticket », entrera probablement en vigueur dès le 1er octobre à Bruxelles pour les personnes de plus de 16 ans, dans les restaurants, bars, discothèques et dans d’autres secteurs d’activité.

Ce pass sanitaire belge devrait être obligatoire dès l'âge de 12 ans pour les événements dit de masse, les visites dans les hôpitaux et dans les maisons de repos. Une mesure qui devrait être d’application uniquement à Bruxelles. La couverture vaccinale étant moindre à Bruxelles que dans le reste du pays.

Annoncé pour le 1er octobre, le laisser passer sanitaire, nommé en Belgique « Covid Safe Ticket » pour se différencier du « pass sanitaire » français, ne passe pas auprès d'une large partie de la population.

Un laisser passer pour aller au bar

Le Codeco (Comité de concertation) a demandé que le laisser passer sanitaire puisse être utilisé dans "les endroits où la transmission et/ou la super propagation sont les plus probables". Les discothèques, les établissements Horeca, de l’hôtellerie, de la restauration et des cafés, les événements de foule, comme les concerts, festivals, les centres de sport et de fitness, mais aussi les établissements relevant des secteurs culturels, festif et récréatifs sont clairement visés. 

C'est le secteur de l’Horeca qui sera le plus touché par ses nouvelles mesures drastiques. La raison invoquée par les ministres non élus du Codeco, "des risques épidémiologiques jugés plus grands en raison de la présence prolongée de personnes dans la même pièce, souvent sans ventilation suffisante", disent-ils.

Des mesures digne du régime communiste chinois

Pour rappel, le pass sanitaire belge, peut être reçu après deux doses d'un vaccin, après un test PCR négatif ou suite à une guérison du coronavirus.  Il peut déjà être réclamé en Belgique pour les événements de masse, c’est-à-dire ceux qui rassemblent plus de 200 personnes en intérieur et 400 personnes en extérieur. Le Covid Safe Ticket sera dorénavant obligatoire pour les événements comptant 3000 visiteurs à l’intérieur et 5000 visiteurs à l’extérieur, avec un maximum de 75 000.

Dans tous ces secteurs, malgré que la situation épidémiologique ne justifie aucunement ses mesures digne du régime communiste chinois, le gouvernement au pouvoir pourrait rendre le laisser passer "Covid Safe Ticket" obligatoire.

"Restrictions de liberté illégales"

Ces dernières années, l'usage excessif de la force, les atteintes à la liberté d'expression, la surveillance redoublée… Près de la moitié des États démocratiques ont mis en place des "restrictions de liberté illégales ou disproportionnées" durant la pandémie de Covid-19, selon un rapport de l'Institut international pour la démocratie

Nous sommes face à un danger imminant, celui de laisser entrer de plus en plus de mesures liberticides dans le droit commun.