Gérald Darmanin est bien connu pour être un représentant de la droite dure.du gouvernement. Qualifié de "personnage abject" jusque dans des médias, comme Mediapart, via l'émission d'Usul, ce dernier reste dans la mouvance qui est la sienne. Il le montre une fois encore avec sa réaffirmation de vouloir "moins d'immigration en France". Une position qui n'est pas sans rappeler celle du Rassemblement National.
Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin en a rajouté une couche sur la question de l'immigration. La question de l'immigration est un des grands classiques de la droite et même de l'extrême-droite.
En cette période de pandémie, les flux migratoires ont fortement ralenti et l'action gouvernementale a été par conséquent freinée. C'est d'ailleurs peut-être pour cela que les militants d'extrême-droite de Génération Identitaire ont "défilé", de façon illégale c'est à rappeler encore une fois, pour s'en prendre aux migrants qui auraient voulu passer la frontière Espagne-France.
Toutefois, le ministère de l'Intérieur affiche sa détermination. Ces chiffres ne semblent pas encore assez pour lui, manifestement.
En juillet, quand Gérald Darmanin a été nommé ministre de l'Intérieur par Macron entendait imprimer sa marque en matière d'immigration. Il désirait couper l'herbe sous le pied au Rassemblement National de Marine Le Pen.
Le ministre n'est jamais avare d'une surenchère sur ce terrain pour aller frôler le camp de l'extrême-droite ou en tout cas aller dans cette même logique. Et ce, même s'il y a moins d'immigration avec le covid.
L'immigration, un problème pour la droite
La question de l'immigration a toujours été, depuis des décennies un "problème" pour la droite en politique. Darmanin en est l'illustration, tout comme Marine Le Pen.
Les chiffres en sont témoins. Le nombre de visas délivrés a chuté de 79,8%. L'octroi de titres de séjour a baissé de 20,5% en moyenne, mais jusqu'à 31% pour les motifs économiques. L'asile ? -41% pour les premières demandes.
Récurrence de la question migratoire et racisme structurel
Du côté de la gauche, on parle d'obsession de la question migratoire, qui est corollaire de l'identité française que la droite veut "protéger". Certains déclarent aussi que la récurrence de la question migratoire (et du "taux de migrants toujours trop élevé pour eux") est un symbole d'une xénophobie, voire d'un racisme structurel des institutions.