Il y a quelques jours, la ministre fédérale belge Zakia Khattabi (du parti ECOLO) a publié un message sur Facebook. C'était au sujet de l'écriture inclusive et des difficultés de lisibilité qui sont réelles pour plus d'un. Non sans une touche d'humour très clairement palpable, elle a proposé de "remplacer la règle du masculin qui l'emporte, par le féminin". Les réactions toutes aussi teintées de second degré n'ont pas attendu, dans l'espace des commentaires, sous le post.

Zakia Khattabi a publié un tweet particulier, ce dimanche 28 février. Il concernait l'écriture inclusive. Ce type d'écriture se veut être la démonstration par l'écrit du refus de la domination masculine dans la société.

L'écriture inclusive, c'est, par exemple : "Iels sont content.e.s d'aller nager". Le "iels" est une contraction des pronoms "ils" et "elles". Et "content.e.s" réunit les deux gens, masculin et féminin en un mot.

La ministre de ministre fédérale de l'Environnement, du Climat, du Green Deal et du Développement durable a écrit : "Beaucoup de mobilisation contre l'écriture inclusive." Elle a ajouté : "Je peux admettre que cela rend la lecture plus difficile. Et si on imposait un règle simple puisque le souci des anti est la lisibilité : désormais le féminin l'emporte sur le masculin. #voilà #àvotreservice il n'y a pas de problèmes il n'y a que des solutions. Bon dimanche !"

En effet, dans l'écriture "classique" (non inclusive) ou traditionnelle, le masculin est le genre qui l'emporte. Cela en dit long, disent les féministes, sur le patriarcat (comme beaucoup d'autres choses d'un autre degré par ailleurs comme les féminicides, les violences sexuelles de tout type, le harcèlement de rue, etc.).

Ainsi, elle reconnait les difficultés que peut entrainer l'écriture inclusive en termes de lisibilité. Il est vrai que pour les dyslexiques (ou autres "dys"), elle s'avère une complication de plus. Mais la ministre du gouvernement fédéral belge s'est simplement permise une touche d'humour contre les opposants à cette nouvelle forme d'écriture. Celle-ci semble créer beaucoup de débats, tant "pour" que "contre" sur la toile et les réseaux sociaux.