Le médecin français Gérald Kierzek est un des professionnels de la santé qu'on voit le plus dans les médias dits "mainstream" (comme LCI). Toutefois, il s'est montré absolument critique envers les mesures de confinement total ou partiel : "Le virus circule peu en extérieur". Pour lui, ces mesures ne sont pas adéquates. Limiter l'accès aux endroits clos et non ventilés sont des mesures plus efficaces selon lui. L'émission de David Pujadas "Les indispensables" a établi un constat allant dans le même sens, en analysant l'après 1er confinement de mai 2020.

Gérald Kierzek est un médecin français médiatique. Il a travaillé dans plusieurs grands médias tels que France Inter, Le Monde et maintenant TFI et surtout LCI. Il est par ailleurs urgentiste à l'hôpital de l'Hôtel-Dieu, à Paris et depuis peu directeur de Doctissimo.

"Les gens ne supportent plus le confinement"

Il a déclaré : "Je suis contre le confinement total et je ne suis pas le seul." Il a ajouté : "Quand on confine, on met tout le monde sous cloche et on sait qu'il y a des effets secondaires. Les gens ne supportent plus le confinement".

Pour rappel depuis le 27 février, des reconfinements à Nice et à Dunkerque pendant le week-end ont été imposés. Une décision qui pourrait s'appliquer bientôt aux 20 départements sous surveillance, désignés par Jean Castex, Premier ministre.

Le médecin de LCI est revenu sur les mesures de confinement et de couvre-feu imposées totalement (1ère vague) puis dans divers endroits de France (2ème vague jusqu'à aujourd'hui). Selon lui, se concentrer sur les endroits fermés et non ventilés sont des mesures beaucoup plus efficaces contre le virus que le confinement et le couvre-feu.

Pour lui, en outre, le confinement peu avoir des effets pervers, car amènent parfois à la contamination de ses proches.

Quant au bouclage total des villes durant 48 heures, là aussi, le docteur Gérald Kierzek est "réservé". Il explique : "la transmission se fait dans les lieux, à l'intérieur et non à l'extérieur. (...) empêcher les gens d'aller sur les marchés, (...) ça n'empêche pas la transmission virale".

Va-t-on atteindre le cap des 100.000 morts du Covid, comme certains s'en inquiètent ? Gérald Kierzek est clair :  oui. "Bien sûr qu'on va l'atteindre, malheureusement, mais c'est la vie. Vous savez, chaque jour, on a 1700 décès."

"Les rassemblements extérieurs ne sont pas des clusters"

Dans l'émission de David Pujadas,"Les indispensables", un constat similaire a été fait. Un journaliste intervenant dans l'émission, est revenu sur l'après-première vague du covid, en mai 2020. Le déconfinement avait déjà eu lieu. Comme c'était le printemps, les parisiens s'étaient rendus en bord de Seine, en masse. Ils ne portaient pas de masque. Ce constat vient des épidémoilogistes qui ont étudié les indicateurs de l'épidémie. Des exemples récents ont été cités également, notamment dans une rave party en Bretagne.

Le journaliste est formel : "Ces réunions n'ont pas créé ce qu'on appelle des clusters". Par cluster, on entend "foyer de contamination". Il cite un autre exemple : les manifestations suite à la mort de George Floyd par des policiers, en mai 2020. Elles n'ont pas accéléré la propagation du virus.