Les mesures sanitaires ont été renforcées dans divers pays européens, dont la Belgique et la France. Les responsables politiques ont expliqué que leur but était d'éviter une saturation des hôpitaux, comme celles qui ont déjà été observées par le passé. Pour faire cela, la question du vaccin obligatoire a été mise sur la table (et en Autriche, elle aura bien lieu). Tout cela met en lumière les tensions entre vaccins et anti-vaccins (et, plus largement, entre pour ou contre les mesures sanitaires).

La campagne de vaccination en est encore à ces débuts et ne concerne pour l'instant que les personnes âgées ou à risque. Toutefois, l'ensemble de la population belge, comme française, devrait bientôt être appelée à la faire également, dans les mois qui viennent. Cela mène parfois à des tensions.

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Le vaccin est soutenu par certains et dénoncé par d'autres. Les arguments des uns et des autres sont connus pour la plupart. Tout cela crée des tensions, notamment sur les réseaux sociaux mais aussi dans la vraie vie, chez le personnel soignant, par exemple.

Tout cela amène les politiques à dire qu'ils "ne sont pas à l'origine des tensions entre vaccinés et non vaccinés, mais ils les rendent plus visibles". Le Covid Safe Ticket, le port du masque obligatoire, entre autres, peuvent en effet être cités comme exemples de causes de crispation dans la population.

"On nous félicitait hier, on nous malmène aujourd'hui"

Sur les réseaux sociaux, les échanges sont parfois vifs, même violents, au sujet des mesures sanitaires et de la question vaccinale. Dans les hôpitaux, cela débat aussi fortement à ce sujet.

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En Belgique, l'obligation vaccinale a été décidée. Une infirmière, Cécile (nom d'emprunt), a réagi. " On nous félicitait hier, on nous malmène aujourd'hui." C'est ce qu'elle a déclaré en substance. On peut y déceler ce que dénoncent beaucoup de soignants : le manque de considération et les salaires jugés trop bas par les concernés. Les soignants ne sont d'ailleurs pas les seuls à dénoncer cela. En effet, des travailleurs du CPAS et de la commune de Molenbeek (Bruxelles) ont manifesté ce mardi 23 novembre pour des raisons similaires. Le tout également sur fond de crise sanitaire.