Ce lundi 1er mars, l'ex-président de la République française Nicolas Sarkozy a été condamné par la justice. Les motifs de sa condamnation sont la corruption et le trafic d'influence dans l'affaire dite "des écoutes". Un des combles est que Nicolas Sarkozy avait été assez mordant vis-à-vis des juges lors d'une précédente audience. De plus, ce dernier avait dit, sur Twitter en 2015, qu'il était "contre l'aménagement des peines". Certains internautes n'ont pas manqué de le lui rappeler, dont des personnalités politques.

On le sait à présent (et depuis hier) : Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison, dont un an ferme. C'était dans le cadre de l'affaire des écoutes. Néanmoins, son avocate a immédiatement fait savoir que l'ex-président de la République française allait interjeter appel de cette décision de justice.

Nicolas Sarkozy pour sa part n'a évidemment pas accordé d'interviews depuis hier, pour donner son sentiment sur la décision des juges.

Sarkozy ne fera peut-être jamais de prison ferme

Le fait qu'il ait fait appel suspend sa condamnation et l'amène à de nouveau être "présumé innocent" (ce qu'il n'était plus, pendant quelques instants). Toutefois, il n'ira jamais en prison car le tribunal correctionnel n'a pas prononcé de mandat de dépôt (condition sine qua non, en France).

Par ailleurs, même dans l’hypothèse où sa condamnation deviendrait définitive, il pourrait bénéficier d’un bracelet électronique. Ce qui a rappelé des souvenirs à certains utilisateurs de Twitter. Depuis lundi, de vieux messages de l’ancien président sur l’aménagement des peines refont surface.

Il y avait celui-ci : "Il faut que les peines soient exécutées. La non-exécution des peines, c’est l’impunité." #Nantes #Justice". Et aussi celui-là : "Je souhaite qu'il n'y ait pas de mesures d'aménagement de peine pour les peines supérieures à 6 mois #NSParisien".

Des personnalités publiques n'ont pas tardé à répondre à l'ancien président de la République française. Parmi elles, il y a Eric Piolle, le maire écologiste de Grenoble, Sandra Régol, secrétaire Nationale Adjointe à EELV, ou encore le syndicaliste Jean Hugon.

Marine Le Pen a défendu l'ex-président Nicolas Sarkozy dans les médias. par ailleurs, en disant que c'était "de l'acharnement" et que la "justice s'en prenait systématiquement à l'opposition".

Par ailleurs, ce n'est pas le premier homme politique de niveau national qui a été condamné à de la prison ferme. Récemment, Georges Tron l'avait été, à 3 ans pour sa part.