Les faits apparaissent manifestent lorsque l'on regarde la vidéo qui a été filmé par un voisin, de son balcon. En hauteur, celui-ci, avocat par ailleurs, a capté les images d'un contrôle policier à Nice, du 10 mars dernier. Il a posté immédiatement la vidéo sur les réseaux sociaux, dont Twitter. Depuis, elle est devenue virale et a suscité une très grosse vague d'indignation. Les relations entre citoyens et la police seront encore un peu plus dégradées.
En France, les violences policières sont une réalité que plus personne ne conteste. En effet, depuis des années et bien plus massivement depuis la crise des Gilets Jaunes, les français les subissent au quotidien. Cela avait même interpellé l'ONU, ce qui n'est pas négligeable. Macron avait été "rappelé à l'ordre" à ce propos.
Agression sexuelle du policier
Ici, il s'agit d'un autre problème : une agression sexuelle envers une femme. C'était le 10 mars dernier à Nice, dans le sud de la France. Les images de la scène publiées par l'avocat Yassine Bouzrou, pénaliste au barreau de Paris, sont saisissantes.
Elles ne laissent en effet que peu de place au doute. On y voit le policier palper pendant plusieurs secondes les seins d'une femme. C'était lors d'un contrôle.
"C'était un contrôle de stups" a dit la police
Alors que ces images ont fait le tour des réseaux sociaux, la police a été forcée de répondre.
Elle s'est défendue assez maladroitement. En effet, la police a déclaré que c'était pour vérifier s'il n'y avait pas de stupéfiants dissimulés. Elle a écrit sur Twitter : "Au cours d'une patrouille, près d'un point de deal le 10 mars à Nice, découverte de stups sur le passager d'un véhicule, verbalisé pour ces faits. Une policière a procédé à une palpation de sécurité sur la conductrice."
L'avocat Yassine Bouzrou leur a répondu, avec autant de vigueur que lors de son premier post. Il a écrit : "Le droit de palper n’autorise pas à peloter. Il convient de rappeler qu’une agression sexuelle (attouchements en l’espèce) peut être commise par un homme ou une femme. (je n’ai d’ailleurs jamais précisé le sexe du « palpeur»)".