Une tribune vient de paraitre en France, dans le journal Le Monde. Elle appelle à faire le ménage, dans tous les partis politiques de France. Concrètement, cela signifie se séparer de leurs membres qui ont commis des violences sexistes ou sexuelles. La tribune est signée par pas moins de 285 femmes dont une partie d'entre elles exerce le métier de journaliste.
"Nous exigeons que le monde politique prenne enfin en compte le mouvement #metoo." C'est le titre de la tribune qu'ont signée conjointement et ensemble pas moins de 285 femmes. Cette tribune en question est sortie dans le journal quotidien français Le Monde.
Les violences sexistes et sexuelles peuvent aller de l'allusion sexuelle verbale au viol.
"On étouffe ces phénomènes depuis toujours"
Les chiffres de ces violences sexistes et sexuelles qui sont dénoncées dans la tribune sont "difficiles à quantifier avec précision", selon un journaliste de BFM TV. Il ajoute : "C'est parce qu'on étouffe cela depuis toujours".
Toutefois, il a évoqué une des seules sources, dit-il, qui permet de mesurer l'ampleur du phénomène de ces violences sexistes et sexuelles. Il s'agit d'un sondage fait au Conseil de l'Europe par le collectif "Chères collaboratrices".
Dans ce cas précis, une femme sur deux a expliqué déjà avoir dû subir une blague sexiste. Une femme sur trois explique avoir été victime d'une injure raciste. Enfin, une femme sur cinq déclare avoir subi une agression sexuelle. Des chiffres qui interpellent.
Débat sur la question avec Tristane Banon et Alice Coffin
Tristane Banon est une journaliste française qui avait rendu public le fait d'avoir subi une agression sexuelle de Dominique Strauss-Kahn. De son côté, Alice Coffin est une conseillère municipale à Paris et une militante féministe engagée.
Elles ont toutes les deux déclaré, avec leurs mots propres, qu'il fallait dénoncer avec plus de vigueur les violences sexistes et sexuelles dans le monde politique.
Par ailleurs, Tristane Banon a dit que cela devrait de même être le cas pour les propos à caractère discriminatoires ou racistes.