Cette information a été révélé par le journal Le Parisien en mars dernier. Depuis, le débat fait rage, en France. Certains évoquent même un retour de lutte des classes. La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) a fait une étude, appelée EpiCov dans laquelle elle annonce que les 10% les plus riches ont contracté deux fois plus le coronavirus que la classe moyenne (dont elle définit les limites). Certains journalistes du PAF ont parlé d'un risque de "haine anti-riches", par ailleurs. C'est le cas de Jean-Michel Aphatie. Eric Zemmour, lui, "ne comprend pas ce qui est dérangeant" dans les diners clandestins des élites.

Le journal Le Parisien révélait ce fait, au mois de mars passé. Il s'agissait en fait d'uneétude nommée EpiCov. Elle avait été menée par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

Cette étude expliquait que "les 10% les plus riches de la population française ont 2 fois plus de chances de contracter le Covid-19 que les classes moyennes". L'enquête a été menée sur 135 000 personnes représentatives de la population de France. C'est ce qu'a expliqué la Drees.

"Plus on monte dans les strates à haut revenu, plus le risque est grand de contracter le covid", ajoute la Drees. Usul, sur Mediapart a fait, par ailleurs une vidéo informative et humoristique, sur les diners clandestins. Il reprend les dires de l'étude en question et ajoute que "les riches ont beaucoup participé à la propagation du virus". Dans sa vidéo, on voit un extrait où Carla Bruni-Sarkozy dit qu'elle "ne craint pas le covid" et fait semblant de tousser sur des gens autour d'elle.

Réaction médiatiques

Des journalistes des médias mainstream ne comprennent pas pourquoi il y a tant d'hostilité envers les diners clandestins (des personnes aisées). C'est le cas d'Eric Zemmour (voir vidéo ci-dessous). Il évoquait le diner chez Pierre-Jean Chalençon. Jean-Michel Aphatie, lui, a carrément parlé de haine anti-riches. Il avait réagi au hashtag "#MangeonsLesRiches". "C'est de la haine, (...) mon dieu, c'est un scandale de gagner de l'argent", avait-il dit sur le plateau de C à vous, sur France Télévisions.

Mais ce qui est dénoncé par un certain nombre de français est le deux poids deux mesures entre riches et moins riches (voire pauvres).

Répression sur les plus modestes

Par ailleurs, il faut rappeler que les personnes aisées (et jusqu'aux milliardaires) sont davantage touchés par le covid. En effet, ceux-ci se réunissent plus que les autres, moins fortunés. On n'entend souvent les classes populaires protester contre les mesures sanitaires.

Cela a été constaté en France comme en Belgique.

Cela peut s'expliquer par le fait qu'ils sont plus réprimés par les policiers. On l'a vu le 1er avril au bois de la Cambre (Bruxelles) ou au début de l'année 2021, lors de la manifestation contre les violences policières (où il y en avait eu, justement). Des journalistes indépendants (notamment à Kairos) aussi en avaient été victimes, du fait du bourgmestre Philippe Close. Cela a été pareil à Paris, lors d'une manifestation du secteur culturel. Une femme avait été violentée et arrêtée manu militari pour un masque baissé au menton.

C'est presque au même moment où l'on découvrait les "fêtes" des élites, notamment dans le château de Pierre-Jean Chalençon, où avaient été conviés des ministres. Il y avait aussi le diner entre l'ex-ministre de Sarkozy, Brice Hortefeux, et le journaliste de BFM Alain Duhamel. Ce dernier s'était par contre montré sévère contre les rassemblements). Sans parler de la fête au ministère de l'enseignement supérieur.